WhatsApp payant : info ou intox ?

Depuis ses débuts, WhatsApp s’est imposé comme une application de messagerie incontournable pour des millions d’utilisateurs à travers le monde. Mais lorsqu’il s’agit de la rumeur selon laquelle WhatsApp deviendrait payant, il est légitime de se poser la question de savoir si cela est vrai ou faux. Décryptons ensemble ce sujet épineux.

Origine de la rumeur : un message ambigu

La rumeur a vu le jour suite à la diffusion d’un message sur les réseaux sociaux mentionnant que désormais, WhatsApp deviendrait payant. Les utilisateurs étaient invités à transférer ledit message à leurs contacts pour éviter d’être facturés un certain montant par mois (souvent aux alentours d’un euro). Des millions d’internautes ont alors partagé ce texte au sein même de WhatsApp et sur diverses plateformes de communication, semant ainsi le doute dans l’esprit des uns et des autres.

Le contenu du message incriminé

Si plusieurs versions de ce premier message existent, elles contiennent malgré tout quelques similitudes. Le texte explique généralement que pour continuer à utiliser WhatsApp sans frais et confirmer sa volonté de faire partie de la liste des « membres actifs », il suffit de transférer ce fameux message à au moins dix contacts de son propre répertoire. Certaines variantes vont même jusqu’à ajouter qu’une icône colorée apparaitrait à côté du nom de l’utilisateur une fois la démarche effectuée.

WhatsApp payant ou non : que dit la réalité ?

Dans les faits, la réponse est clairement non. WhatsApp appartient au groupe Facebook et se finance grâce à la publicité ainsi que le traitement des données de ses utilisateurs. La gratuité totale représentant un argument choc pour attirer toujours plus d’utilisateurs vers l’application, il serait surprenant que la société décide subitement de rendre son service payant et ainsi perdre une grande partie de sa base utilisateur fidèle.

Le passé et le futur du modèle économique de WhatsApp

Pour comprendre cette rumeur, il faut revenir en arrière et constater qu’à une époque, WhatsApp pratiquait effectivement un tarif d’un dollar par an après une première année gratuite. Ce modèle a toutefois été abandonné en 2016 lors du rachat de l’application par Facebook, qui l’a depuis maintenue totalement gratuite.

Par ailleurs, WhatsApp aurait annoncé en 2021 que le service resterait totalement gratuit pour les particuliers dans le futur, mais que des fonctionnalités supplémentaires payantes pourraient être proposées aux entreprises. Ces dernières permettraient entre autres aux sociétés de mieux gérer leur communication avec leurs clients via l’application.

Un canular viral qui ne cesse de resurgir

Même si les responsables de WhatsApp mettent régulièrement les points sur les « i » quant à ce sujet sensible, la rumeur persiste et continue de circuler auprès des internautes. Les hoax et autres messages de chaîne ont toujours fait partie intégrante du paysage des réseaux sociaux, qu’il s’agisse de la messagerie instantanée, e-mail ou encore forums en ligne.

Comment lutter contre la propagation de fausses informations ?

Pour éviter de contribuer à alimenter la désinformation, il est important de vérifier le contenu des messages avant de les partager, surtout lorsque ceux-ci concernent des sujets sensibles ou d’actualité. Des sites spécialisés dans la lutte contre les fake news proposent régulièrement des articles visant à éclaircir ce genre de situation, permettant ainsi au plus grand nombre d’accéder gratuitement à des informations fiables et vérifiées.

Restez vigilant face aux rumeurs et canulars sur WhatsApp

Pour conclure, les affirmations concernant un passage de l’application WhatsApp en mode payant sont totalement infondées. La politique actuelle de la société est bien de proposer un service gratuit pour attirer toujours plus d’utilisateurs. Néanmoins, soyez prudent face aux nouveaux messages du même genre qui peuvent circuler sur les réseaux : pensez systématiquement à vérifier leur véracité en vous renseignant auprès de sources fiables, certains d’entre eux pouvant cacher des arnaques ou tentatives d’hameçonnage.